Gabriele Basilico: un omaggio

1)  Omaggio a Gabriele Basilico:    Una volta, essendo a Milano, avevo visto una mostra fotografica di Gabriele Basilico, e quindi ero andato all’Accademia di Brera. Mi trovavo nella sala di Piero, e vedendo il quadro “Sacra Conversazione” pensai a una strana associazione tra Piero e Basilico. Piero era un matematico-ingegnere che, per amore dello spazio, si era messo a dipingerlo, inventando la “prospettiva”, calcolo matematico che veniva applicato per rendere le tre dimensioni della realtà, nella bidimensionalità del quadro. Basilico si era laureato in Architettura e, amando lo spazio, si era messo a ritrarlo-fotografarlo con amore e precisione matematica e metafisica, nello stesso tempo. Qui di seguito, pubblichiamo alcune note biografiche  e alcune fotografie, su/di Basilico.

Piero della Francesca: Sacra Conversazione, all'Accademia di Brera, Milano.

Piero della Francesca: Sacra Conversazione, all’Accademia di Brera, Milano.

2) Gabriele Basilico (Milano nel 1944-2013)     est l’un des photographes “documentaristes” les plus connus aujourd’hui en Europe; ses champs de recherche sont la ville et le paysage industriel. Architecte de formation, il travaille comme photographe d’architecture pour l’édition, l’industrie et les institutions publiques et privées. Et en 1983, la PAC de Milan présente sa première exposition importante: “Milano, ritratti di fabbriche.”   En 1984 et 1985, Il participe à la mission photographique de la D.A.T.A.R., initié par le gouvernement français pour documenter la transformation du paysage national contemporain.   Il est alors successivement invité à participer à de nombreux projets analogues dans différents pays d’Europe: Italie, France, Allemagne, Suisse, Espagne, Portugal, Hollande, Autriche…

 

En 1990, il remporte le Grand Prix International du Mois de la Photo en présentant à Paris “Porti di mare”, une recherche photographique portant sur différents ports maritimes.   C’est en 1991 qu’il participa, au sein d’un groupe de photographes internationaux, au projet photogaphique sur Beyrouth dévastée par la guerre. En 1994 la Fondation/Galerie Gottardo di Lugano lui dédie une importante rétrospective réunissant quinze ans de photographie (1978-1993), exposition itinérante présentée dans les principaux musées européens. A cette occasion, le livre “L’esperienza dei luoghi” est publié. Le 15 septembre 1996, le jury international de la VI exposition d’Architecture de la Biennale de Venise, lui attribue le 1er prix pour la photographie d’architecture contemporaine.  Au printemps 2000, le Musée Stedelijk d’Amsterdam présente une rétrospective de son travail, en relation avec son dernier livre “Cityscapes”, qui illustre, en 330 images, son travail de 1984 à 1999. Cette exposition sera reprise par le CPF (Centre Portugais de la Photographie) de Porto, au MART (Musée d’Art Moderne de Trente et Rovereto) et au MAMBA (Musée d’Art Moderne de Buenos Aires).

 

La même année, un travail de recherche sur la zone métropolitaine de Berlin voit le jour, à la demande du DAAD (Deutscher Akademischer Austausch Dienst). L’IVAM (Institut Valencien d’Art Moderne) lui confie également la tâche d’élaborer une étude photographique sur la ville de Valence, pour l’exposition “Milano, Berlin, Valencia”.  Enfin, il reçoit le premier INU 2000 de l’Institut National de l’Urbanisme pour sa contribution à la documentation de la ville contemporaine à travers la photographie.  Il réalise, en 2001, une vaste campagne, intitulée L.R.19/98, sur les aires abandonnées de la Région Emilie-Romagne, et commence une grande recherche sur l’aire archéologique de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, sujet de l’exposition “Provincia Antiqua” pour les XXXIIIèmes Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles.  En juin 2002, il reçoit pour son ouvrage “Berlin” le prix du meilleur livre de photographie de l’année par PHOTOEspagna. La même année, la Province Autonome deTrente lui confie la réalisation d’un travail documentaire sur la province; qui se conclua sur une exposition au MART. L’année 2003 est marquée par les retours sur deux travaux importants dans le parcours de Gabriele Basilico:dans le nord de la France, où il fut invité par la ville de Cherbourg, il retraverse et réobserve le paysage déjà parcouru en 1984-5 pour la campagne de la D.A.T.A.R.; et à Beyrouth, où il photographie pour la revue Domus la partie centrale de la ville, alors reconstruite, en contrepoint au travail qu’il a conduit en 1991.

Ces deux travaux furent traités dans les volumes: “Bords de mer” et “Beirut 1991 (2003)”.   En outre, il participa en 2003 à la Vème Biennale Internationale d’Architecture et de Design de Sao Paulo avec une exposition d’images spécialement réalisées au Portugal sur l’architecture portugaise récente cette exposition intitulée “Disegnare la città” a été présentée à la Triennale de Milan en janvier 2004.   Au cours de ce même mois de janvier, ont été exposé au MIT Museum de Cambridge les expositions “L.R. 19/98” sur l’air désaffectée de la rédion Emilie-Romagne et la version étendue de “Bords de mer”.  Le CGAC (Centro Galego de Arte Contemporanea) de Saint-Jacques-de-Compostelle a présenté en mars 2004 le travail confié à Gabriele Basilico, avec d’autres nouveaux artistes européens, pour un projet de recherche sur la ville.  A l’automne 2004, il participe à l’exposition “Arti e Architettura 1900-2000” au Palais Ducal de Genève, et il réalise deux campagnes photographiques sur les villes de Barcelone et de Mantoue pour le projet Postcard City, Mantova-Barcelona, Città della Cultura pour l’exposition homonyme au Palais de la Région de Mantoue. Il est l’invité par l’institution chargée des Biens architecturaux et du Paysage de Naples à produire une série de prises inédites pour l’exposition Obiettivo Napoli. Les Lieux de mémoire imaginés (Luoghi memorie immagini), présentés en mars 2005 à la Salle Dorique du Palazzo Reale. Au cours de ce mois, est inaugurée l’installation permanente d’un opéra photographique (27 x 1,90 m) sur le quai de la station Vanvitelli du métropolitain napolitain.

Est aussi publié l’ouvrage ? Scattered City?, qui réunit 160 images inédites de villes d’Europe. (un travail de reconnaissance sur l’aire urbaine de Turin pour la collectivité “6 x Torino” est en cours à la Galerie d’Art Moderne.) Ces derniers travaux photographiques sont dédiés à la transformation urbaine. (dalls scheda biografica della Galerie Anne Barrault, Beirut)

 

3) Gabriele Basilico, sul proprio lavoro:    «E’ certo che io faccio fotografie in relazione al principio e all’esperienza estetica della “visione”. In questo senso io sono pienamente fotografo. Ma è anche vero che la fotografia, e non solo come linguaggio, è entrata da parecchio tempo, e a buon diritto, nel mondo dell’arte. Sono convinto però che un’unità della fotografia nel grande bacino della ricerca artistica è un’idea troppo riduttiva: una cosa è usare la fotografia come linguaggio per comunicare un’opera concepita in modo diverso (per esempio un’installazione), un’altra cosa è pensare «fotograficamente», interpretandola, la realtà»

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4) Italo Zannier nel volume “Storia della fotografia italiana”:

Con le sue immagini, dalla controllata, consapevole tensione metafisica, egli ha efficacemente collaborato a presentare in questi ultimi anni il gusto post modern, rilevando visivamente alcune dimenticate architetture industriali e di periferia, rivalutate come reperti archeologici e fissate con un chiaroscuro intenso ed una prospettiva sfuggente e basculata, nello stile sofisticato anni ’30.

Roma: Campidoglio e Ara Coeli

Roma: Campidoglio e Ara Coeli


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